La solitude des hôpitaux locaux: le cas du CH de St Affrique
Posté: 03 Aoû 2007, 11:23Libération, vendredi 3 août 2007
Le service de chirurgie de l’hôpital de Saint-Affrique, le plus emblématique des hôpitaux locaux français, est à nouveau menacé.
Après une enquête révélant des actes chirurgicaux problématiques, le chirurgien de l’hôpital risque d’être sanctionné, avec une interdication d'effectuer des interventions chirurgicales lourdes, et en particulier dans le domaine de la cancérologie.
Prochaine étape, le 6 août, l’anesthésiste et le chirurgien en cause sont convoqués à une réunion à la Ddass de Rodez, prélude à une décision rapide.
Cette nouvelle affaire illustre bien l’éternel écartèlement entre les petits et les gros, entre la campagne et la ville, entre la proximité et la sécurité : bien qu’il soit le poumon d’une commune de 800 habitants, le CH de Saint Affrique est situé à 30 km de celui de Millau. Vieille histoire, cocktail de rivalités et de concurrences, d’exception géographique aussi, bouleversé par le progrès médical, impliquant une rationalisation des soins et un regroupement des moyens.
Peut-on maintenir deux hôpitaux, situés à quelque 30 kilomètres l’un de l’autre ?
Une question dont tout les décideurs connaissent la réponse…
Le service de chirurgie de l’hôpital de Saint-Affrique, le plus emblématique des hôpitaux locaux français, est à nouveau menacé.
Après une enquête révélant des actes chirurgicaux problématiques, le chirurgien de l’hôpital risque d’être sanctionné, avec une interdication d'effectuer des interventions chirurgicales lourdes, et en particulier dans le domaine de la cancérologie.
Prochaine étape, le 6 août, l’anesthésiste et le chirurgien en cause sont convoqués à une réunion à la Ddass de Rodez, prélude à une décision rapide.
Cette nouvelle affaire illustre bien l’éternel écartèlement entre les petits et les gros, entre la campagne et la ville, entre la proximité et la sécurité : bien qu’il soit le poumon d’une commune de 800 habitants, le CH de Saint Affrique est situé à 30 km de celui de Millau. Vieille histoire, cocktail de rivalités et de concurrences, d’exception géographique aussi, bouleversé par le progrès médical, impliquant une rationalisation des soins et un regroupement des moyens.
Peut-on maintenir deux hôpitaux, situés à quelque 30 kilomètres l’un de l’autre ?
Une question dont tout les décideurs connaissent la réponse…