Une recommandation sur l'accouchement
Posté: 25 Avr 2007, 00:07Le quotidien du médecin le 24avril 2007.
L'expression abdominale doit être abandonnée
L'expression abdominale au cours de la deuxième phase de l'accouchement vient de faire l'objet d'une évaluation par la Haute Autorité de santé (HAS).
Le groupe d'experts consultés conseille, sur le mode d'un consensus, de ne plus y avoir recours.
La HAS rappelle que l'expression abdominale se définit comme l'application d'une pression sur le fond de l'utérus avec l'intention spécifique de raccourcir la deuxième phase de l'accouchement (de la dilatation complète à la naissance par voie basse). Trois points se dégagent de cette recommandation.
Tout d'abord, le vécu traumatique des patientes et de leur entourage, ainsi que l'existence de complications, certes rares mais parfois graves, justifient son abandon. Ensuite, dans des situations qui nécessitent d'écourter cette deuxième phase, il est recommandé de recourir à une extraction instrumentale ou à une césarienne. Enfin, si une expression abdominale est réalisée, malgré cet avis défavorable, il faudra l'inscrire au dossier , ainsi que le contexte, les modalités et les éventuelles difficultés rencontrées. Il faut savoir qu'elle n'est ni enseignée, ni codifiée, ni évaluée. Il n'existe pas d'indications validées. Elle figure rarement au dossier de la patiente.
L'expression abdominale doit être abandonnée
L'expression abdominale au cours de la deuxième phase de l'accouchement vient de faire l'objet d'une évaluation par la Haute Autorité de santé (HAS).
Le groupe d'experts consultés conseille, sur le mode d'un consensus, de ne plus y avoir recours.
La HAS rappelle que l'expression abdominale se définit comme l'application d'une pression sur le fond de l'utérus avec l'intention spécifique de raccourcir la deuxième phase de l'accouchement (de la dilatation complète à la naissance par voie basse). Trois points se dégagent de cette recommandation.
Tout d'abord, le vécu traumatique des patientes et de leur entourage, ainsi que l'existence de complications, certes rares mais parfois graves, justifient son abandon. Ensuite, dans des situations qui nécessitent d'écourter cette deuxième phase, il est recommandé de recourir à une extraction instrumentale ou à une césarienne. Enfin, si une expression abdominale est réalisée, malgré cet avis défavorable, il faudra l'inscrire au dossier , ainsi que le contexte, les modalités et les éventuelles difficultés rencontrées. Il faut savoir qu'elle n'est ni enseignée, ni codifiée, ni évaluée. Il n'existe pas d'indications validées. Elle figure rarement au dossier de la patiente.