Des centres référents pour la prise en charge de l'obésité"
Le Monde" du 18 Novembre 2009
http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/article/2009/11/18/une-prise-en-charge-hospitaliere-a-ameliorer_1268797_3238.html#ens_id=1265180 La hausse de corpulence de la population française est un problème emmergeant dans notre société. Malgré cela, les équipements dans les hôpitaux restent souvent inadaptés aux morphologies de ces patients: des tensiomètres trop petits, des blouses aux tailles non adaptées, sous-équipement en lits et matériels d'imagerie...
Le professeur Arnaud Basdevant, diabétologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP), écrit dans son rapport au Ministère de la Santé qu'il existe un problème majeur au niveau de la prise en charge de cette catégorie de patients et expose la nécessité de mettre en place des centres référents afin de recevoir les patients dans le respect et d'assurer la qualité et la sécurité des soins. Des lits conçus pour des charges de plus de 180 kg, des fauteuils roulants et des brancards plus larges, du matériel de portage pour faciliter le travail du personnel, la création de chambres et sanitaires plus spacieux...Les équipements y seraient conçus pour que les obèses soient correctement accueillis et soignés.
Par Cécile
Vers la légalisation de "l'aide active à mourir" ?"
Le Monde" du 18 Novembre 2009
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/11/18/le-ps-veut-relancer-le-debat-sur-l-euthanasie-en-legalisant-l-aide-active-a-mourir_1268751_3224.html#ens_id=1267595 Le jeudi 19 Novembre, le Parti Socialiste a défendu à l'Assemblée Nationale une proposition de loi sur le droit de finir sa vie avec dignité, ouvrant à nouveau le débat sur l'euthanasie. Ce texte viserait à autoriser l'aide active à mourir, la loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie étant considérée comme une avancée mais une démarche inaboutie.
Le texte présenté traite donc de "l'aide active à mourir", impliquant un geste actif administrant la mort. Les patients concernés devraient être majeurs, en phase avancée ou terminale d'une maladie grave et incurable, leur infligeant une soufrance physique ou psychique ne pouvant être apaisée ou jugée insupportable.La démarche du PS est soutenue par l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), qui milite pour la légalisation de l'euthanasie, mais est en revanche combattue par la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) qui estime que l'aide active à mourir pourrait constituer un danger, le malade pouvant être en "situation d'influence considérable, et que les familles ne sont pas forcément bienveillantes".
Par Cécile