Comment faire des campagnes de prévention coût-efficaces en France ?"
Le Quotidien du Médecin" du 16 mars 2010 et "
l’Express" du 16 mars 2010
http://www.quotimed.com/journal/index.cfm?fuseaction=viewarticle&DArtIdx=435567 http://blogs.lexpress.fr/c-est-du-joly/2010/03/emotif-impulsif-distrait-altru.php Dans le cadre d’une réflexion sur les neurosciences et les politiques publiques, le Centre d’analyse stratégique a remis le 16 mars un rapport à la Secrétaire d’Etat en charge de la Prospective et du Développement de l’économie numérique, Nathalie Kociusko-Morizet.
Face au déficit grandissant de la Sécurité sociale, comment améliorer le rapport coût/efficacité des messages de prévention ? Une première note de veille s’appuyant sur l’exemple de la lutte contre l’obésité fait apparaitre un bilan très mitigé des campagnes de prévention destinées au grand public : elles «éveillent les consciences mais peinent à modifier les comportements à risque». L’utilisation des émotions (peur, surprise, responsabilité, plaisir ou dégoût) serait un moyen plus efficace pour faire changer les comportements à condition d’adapter les messages aux publics visés. Une seconde note de veille dément la vision selon laquelle la prévention serait moins chère et plus efficace que le soin. Pour parvenir à améliorer la santé des français par la prévention à un coût raisonnable, il faudrait sélectionner les stratégies les plus efficientes, c'est-à-dire celles qui ciblent au plus près les groupes à risque. D’où l’intérêt des neurosciences cognitives et des sciences sociales pour optimiser les campagnes futures.
Par Laurence