« Les Echos » du 27/05/10.
http://www.lesechos.fr/info/sante/020563422254-les-gros-hopitaux-reduisent-leur-deficit-sauf-en-region-parisienne.htm
A première vue, le déficit des CHU atteignant 422 millions d’euros en 2009 ne s’améliore pas. En réalité, il n’en est rien puisque le déficit pour la plupart de ces CHU est en train de se résorber, hormis ceux de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (AP-HP). En effet, l’AP-HP présente un déficit conséquent (environ 100 millions d’euros), qui s’explique principalement par le nouveau mode de financement qu’est la tarification à l’activité. Les hôpitaux de province ont quant à eux réussi à réduire leurs déficits, certains ont même atteints l’équilibre ou dégagés un léger excédent. Il semblerait que cette tendance soit valable également pour les plus petits hôpitaux. L’objectif, étant de parvenir à l’équilibre pour 2012… Reste à savoir si l’AP-HP réussira à combler son déficit d’ici là…
Par Anne Laure
ESPIC : nouvelle dénomination
« Le quotidien du médecin » du 27/05/10.
http://www.quotimed.com/journal/index.cfm?fuseaction=viewarticle&DartIdx=437967
Les hôpitaux privés participant au service public hospitalier dit PSPH doivent désormais être appelés Etablissements de Santé Privés d’Intérêt Collectif (ESPIC). Les centres de lutte contre le cancer ou tout établissement privé non lucratif peuvent devenir un ESPIC. Actuellement, ces établissements ne proposent pas de salaires suffisamment attrayants pour les jeunes médecins qui souhaiteraient s’y installer. Pour faire évoluer les choses et favoriser l’attractivité de ces établissements, une révision de la convention collective du secteur non lucratif est prévue pour l’année 2010.
Par Anne Laure
Vieillissement de la population : peu d’effet sur les dépenses de médicaments
« Le Quotidien du médecin » du 26 mai 2010.
http://www.quotimed.com/web/index.cfm?FUSEACTION=viewflash&WAIDX=2416&
L’effet du vieillissement de la population sur les dépenses de médicaments n’est pas aussi élevé que ce que l’on pourrait penser. Selon une étude, les dépenses de nos aînés à l’horizon 2029, entrainera une hausse inférieure à 1,8 %.
Par Marie-Aude LM
Sarkozy met la sécurité sociale à la diète : ONDAM à respecter coûte que coûte !
« Le Quotidien du médecin » du 25 mai 2010.
http://www.quotimed.com/journal/index.cfm?fuseaction=viewarticle&DArtIdx=437905
L’Objectif national de dépenses d’assurance-maladie (ONDAM) devra être respecté « de manière systématique ». Objectif : abaisser le déficit à 3 % du PIB en 2013 ce qui suppose environ 95 milliards d’euros d’économies. L’assurance-maladie n’est pas épargnée. Nicolas Sarkozy, n’as pas attendu l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour fixer lui-même à 2,9 % l’Objectif national de dépenses d’assurance-maladie (ONDAM) pour 2011. Et sur sa lancée, il a aussi arrêté l’ONDAM 2012 en hausse de 2,8 %. A l’heure où les dépenses maladie évoluent au rythme annuel de 4 %, c’est un défi de taille qui est annoncé.
Par Marie-Aude LM
