Revue de presse du 14 au 20 février

[gabriel68]

Veuillez nous excuser pour la revue de presse du 7 au 13 février, qui n’a pu parvenir à tous et plusieurs fois pour certains, car des problèmes techniques ont entravé le bon déroulement de la diffusion de la revue.

Le gouvernement esquisse la réforme de la police du médicament

L'heure des réformes a sonné pour les autorités sanitaires, prises en flagrant délit de défaillance dans l'affaire du Mediator, accusé d'avoir tué au moins 500 personnes. Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, installe aujourd'hui des assises du médicament. Une centaine de personnes - associations, industriels, médecins, parlementaires -vont plancher sur les moyens d'améliorer la police des produits de santé. Tout sera passé en revue, de l'octroi de l'autorisation de mise sur le marché jusqu'au retrait, en passant par le renforcement de la surveillance des effets secondaires et un encadrement des prescriptions. Il s'agira de réformer l'Afssaps surtout et l’HAS ensuite, tout en conservant l’indépendance des deux agences. Aussi, le ministre se prononce en faveur d'une prescription des noms des molécules et non des marques des médicaments, pour plus de transparence. . Les assises rendront leurs travaux en mai ou juin et « aucune décision ne sera prise » avant.

Sources : Les Échos du 17/02/11.
Lien : http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 878924.htm


Le handicap caché des enfants « si maladroits »

La dyspraxie toucherait en France environ 250.000 enfants. Ils souffrent de troubles de la coordination motrice, ils peinent à dessiner, à écrire mais aussi à s'habiller ou tout simplement à lacer leurs chaussures. Cette pathologie de l'apprentissage commence à être étudiée par les chercheurs : l'équipe du Dr Dehaene (U562 Inserm – neuro imagerie du développement) se lance pour identifier les mécanismes cérébraux en cause.
Détectée le plus souvent à l'école primaire, cette pathologie est fréquente : 5 à 7% des 5-11 ans sont concernés, selon des études épidémiologiques. D’abord, les chercheurs vont comparer les compétences numériques d'enfants dyspraxiques à celles de témoins du même âge. Seront ensuite étudiées leurs capacités d'écriture, et leurs performances visuelles. Parallèlement, des examens d'IRM devraient permettre de localiser les anomalies cérébrales associées à la dyspraxie. Le défi pour l'équipe du Dr Dehaene sera de proposer des rééducations appropriées.
Les résultats sont attendus dans les trois prochaines années.

Sources : Le Figaro.fr du 16/02/2011.
Lien : http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/02 ... droits.php

[CARPENTIER]

Gestion des établissements de santé ou recherche dans les technologies médicales : quelles études possibles ?

L´EHESP (École des hautes études en santé publique), après une licence, un concours spécifique de la fonction publique permet d'accéder au poste de directeur d'hôpital. Une fois admis, les étudiants sont formés pendant un peu plus de 2 ans comme élèves fonctionnaires. L'EHESP propose également des diplômes préparant aux métiers du management et de l'organisation de la santé, sans concours, avec des débouchés dans des entreprises, laboratoires ou collectivités locales.
Les entreprises du médicament ou PME de biotechnologie recrutent des jeunes diplômés, titulaires d'une thèse effectuée après un master en biologie ou en chimie, par exemple. Ce niveau d´étude semble exigeant au regard de la facilité qu´ont les jeunes diplômés des filières BTS et DUT (bioanalyses, biotechnologies, génie biologique ou encore génie chimique des procédés) pour trouver rapidement un emploi dans les entreprises du médicament, que ce soit dans la production ou dans les laboratoires de contrôle qualité.
Les étudiants titulaires d´un diplôme de santé, en pharmacie par exemple, peuvent préparer un diplôme d'ingénieur parallèlement à leurs études, prolongées dans ce cas d'une année, pour travailler en production de médicaments. Pour exercer dans le secteur des études de marché, du marketing ou de la finance, les diplômés de pharmacie, médecine ou biologie peuvent suivre une formation complémentaire, telle que le Master spécialisé en stratégie et management des industries de santé, proposé en partenariat entre leur université et une école.

Sources : Le Monde du 16 février 2011 - Barbara Pasquier
Lien : http://www.lemonde.fr/education/article ... 73685.html

[évodie claude]

Vaut-il mieux fumer que de pratiquer une fellation ou un cunnilingus ?

La question est très sérieuse les cancers de la cavité buccale et de la gorge ont progressé de 225% de 1974 à 2007 dont une grande partie chez des personnes ayant des rapports buccogénitaux. Toutefois ce mystère reste entier, car outre, la progression plus rapide constatée chez les jeunes hommes blancs, il s’agit d’un phénomène inexpliqué issue d'études observationnelles qui doivent encore être confirmées par d'autres recherches statistiques.
La présence dans ces tumeurs cancéreuses de certains papillomavirus (HPV), responsables des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes et principale cause du cancer du col de l'utérus, notamment la souche HPV-16 «ont un risque de cancer oropharyngé 32 fois supérieur à celui du reste de la population, ce qui est nettement supérieur au danger représenté par le tabac, qui a seulement triplé», a expliqué le Dr Gillison. Ce médecin, qui travaille sur cette question depuis une quinzaine d'années, a indiqué que le fait d'avoir des rapports buccogénitaux avec plus de six partenaires dans sa vie multiplie le risque par huit au moins.

Sources : 20 Minutes du 20.02.2011.
Lien : http://www.20minutes.fr/article/673437/ ... ns-cancers


Découverte accidentelle d’une molécule qui pourrait résoudre la calvitie des «chauves»

Alors qu'ils menaient des expériences pour étudier l'impact du stress sur les fonctions gastro-intestinales, des chercheurs californiens ont découvert une molécule pour traiter la calvitie. Après avoir rendus chauves leurs cobayes, alopécie causée par le stress, aucun effet mesurable n’a été observé suite aux 1ères injections de l'astressine-B (substance supposée inhiber l'action de l'hormone de stress). Ils les ont alors répétées 5 jours de suite et 3 mois plus tard, alors que les travaux s’apprêtaient à reprendre, les cobayes avaient retrouvé l'intégralité de leur pelage. Plusieurs études ont permis d'établir un lien formel entre les injections d'astressine-B et cette spectaculaire repousse. «Nos travaux montrent qu'un traitement de courte-durée avec cette substance produit un étonnant phénomène de repousse sur le long-terme», s'enthousiasme le Pr Mulugeta. Ainsi, un brevet à d’ores et déjà été déposé, «Cela pourrait ouvrir de nouvelles approches pour traiter la perte des cheveux (...) liée au stress (…)», explique le chercheur.

Sources : Le Figaro du 16.02.2011.
Lien : http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/02 ... lvitie.php

[jpbh]

Y a de la censure désormais sur Egess ?