« Près d'un interne sur deux en proie au burn out »
Source : HOSPIMEDIA du 22.04.11
Lien : hospimedia.fr/articles/pres_d_un_interne_sur_deux_en_proie_au_burn_out
D’après une récente étude publiée dans the European Journal of Cancer, 44% des internes en cancérologie souffrent de burn out. Cet épuisement professionnel serait lié à 5 principaux facteurs : « la charge émotionnelle » (liée à la souffrance des patients) ; « la surcharge de travail » et ses conséquences sur la vie privée ; « les questionnements existentiels » (liés à la peur de l’erreur médicale par exemple) ; « les demandes parfois excessives des patients et de leur famille » et « les spécificités propres au statut d'interne » telles que la solitude, le manque de reconnaissance, la crainte d’être insuffisamment formé etc.… 11 % de ces internes déclarent vouloir « souvent ou très souvent » changer de spécialité et 15 % souhaiteraient même arrêter la médecine. Pour répondre à ce mal être, la mise en place de groupes de parole et de tutorats entre internes ou entre médecins et internes est en cours d’expérimentation en Ile de France.
« Les enfants australiens n’ont plus de goût ! »
Source : Sciences et Avenir du 20.04.2011
Lien : http://www.sciencesetavenir.fr/actualit ... -gout.html
D’après une étude publiée dans Acta Paediatrica, un enfant (de 8 à 12 ans) australien sur 10 ne saurait plus reconnaître le sucré, l’amer ou l’aigre. L’incapacité à reconnaître les goûts peut impliquer des transformations au niveau du régime alimentaire de ces enfants et pourrait donc être l’une des sources de l’épidémie d’obésité infantile. Les causes de cette perte de goût ne sont pas clairement identifiées aujourd’hui et devraient faire l’objet d’une enquête dans un futur proche. L’altération du goût serait cependant liée de façon générale à des problèmes de rein, des problèmes de glandes salivaires, une infection de l’oreille ou au diabète. Le risque lié à la perte de goût lorsque l’on est si jeune est que cet état soit permanent.