Master d'Économie et Gestion des Établissements Sanitaires et Sociaux.

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Revue de presse
Revue de presse
Revue de presse n°25 16 Juil 2008, 11:19
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  • Le gène PCSK1 fait de l'obésité une maladie de l'appétit

    Article du journal « le Quotidien du Médecin », lundi 7 juillet 2008
    http://www.quotimed.com/flashs/index.cfm?fuseaction=viewflashinfo&flashidx=11985

    Le Professeur Philippe Froguel vient d’identifier un nouveau gène de prédisposition au surpoids et à l’obésité chez l’adulte et l’enfant : le gène PCSK1. Ce dernier encode la satiété et donc le contrôle de l’appétit chez l’individu.
    «La leçon première de la génétique de l'obésité est que l'obésité est une maladie de la prise alimentaire et non du stockage des graisses. Bientôt, nous pourrons mieux dépister les troubles cachés de l'appétit chez les obèses et mieux prendre en charge le volet alimentaire du traitement, fait entrevoir le Pr Froguel. Nous pourrons aussi nous concentrer sur des traitements qui augmentent la libération des hormones satiétogènes, plutôt que de cibler des récepteurs présents un peu partout dans le cerveau et associés à maints effets secondaires. »
    « Ces résultats placent le gène PCSK1 sur la courte liste des gènes associés fermement à l'obésité commune, notent les chercheurs », et apporte un nouvel élément au puzzle de l’obésité.

    Par Eloïse B.
    Débat sur la e-cigarette

    Article du journal « le Quotidien du Médecin », Lundi 7 juillet 2008
    http://www.quotimed.com/flashs/index.cfm?flashidx=11988

    « La première cigarette électronique 100 % non cancérigène (...) Fumer sans absorber aucune substance toxique (...) Utilisable dans la plupart des lieux publics en toute légalité. » Ainsi est présentée l’une des cigarettes électroniques vendues sur Internet.
    Mode d’emploi : la cigarette électronique, décrit l’AFSSAPS, est composée d’une batterie, d’un microprocesseur, d’un pulvérisateur et d’une cartouche destinée à être vaporisée et comprenant un liquide pouvant contenir de la nicotine ou des substances aromatiques à bases d’additifs alimentaires ou d’arômes artificiels ; lors de l’aspiration, le liquide, mélangé à l’air inspiré, est diffusé sous forme de vapeur, qui reproduit la fumée d’une cigarette.
    Selon la revue des sites réalisées par l’Agence, la e-cigarette contient du propylène glycol, des arômes incluant des dérivés terpéniques (menthol, linalol) et parfois de la nicotine qui peuvent entraîner entre autres des effets neurologiques conséquents (...). C’est pourquoi elle doit être considérée comme un médicament, et obtenir par conséquent une AMM et un marquage CE. Ce qui n’est pas le cas pour l’instant.

    Par Eloïse B.
    Informatisation du système de santé : Quel pilote ?

    Article du journal « le Quotidien du Médecin », Mardi 8 juillet 2008
    http://www.quotimed.com/flashs/index.cfm?fuseaction=viewflashinfo&flashidx=11994

    Le gouvernement cherche un nouveau pilote pour relancer le chantier de l'informatisation de la santé et celui du DossierMédical Personnel (DMP). En effet, la Direction de l'administration générale, du personnel et du budget (DAGPB) des ministères sociaux vient de publier un appel d'offres ouvert pour sélectionner le chasseur de têtes qui sera chargé de « l'évaluation des candidatures au poste de directeur de la future Agence des systèmes d'informations de santé partagées » (ASIP). Mais cela n’empêche pas que les directeurs respectifs des GIP « DMP » et « CPS » - en l'occurrence Jacques Sauret et Marthe Wehrung - de se porter candidats au poste de directeur de l'ASIP, ni de trouver une autre place dans la future agence.

    Par Eloïse B.
    Le rapporte Vallancien : présentation du rôle et des missions des nouvelles instances hospitalières.

    Article du journal « le Quotidien du Médecin », Jeudi 10 juillet 2008
    http://www.quotimed.com/journal/index.cfm?fuseaction=viewarticle&DArtIdx=414078

    Le Pr Guy Vallancien doit remettre aujourd'hui à Roselyne Bachelot son rapport sur le rôle, les missions et la place des nouvelles instances hospitalières : le directoire et le conseil de surveillance envisagées par la mission Larcher dans la mise en place des communautés hospitalières de territoires.

    Le schéma proposé par le rapport Vallancien tend ainsi à mettre « en musique » la partition de Gérard Larcher car, écrit-il, «c'est une nouvelle culture managériale qu'il faut impulser dans les hôpitaux, basée sur une gouvernance près du terrain, réactive et juste afin de réaliser des objectifs clairement définis dans un partage des tâches harmonieux où chaque établissement a sa place».
    La mise en place de communautés territoriales ne sera pas une obligation, mais, précise le rapport Vallancien, il faudra encourager ces initiatives par des aides financières temporaires incitatives : «L'exemplarité attirera les autres si le succès est au rendez-vous.» Ces communautés hospitalières devraient regrouper de quatre à dix établissements, représentant entre 7 000 et 20 000 employés pour des bassins de population de 200 000 à 400 000 habitants.

    1) Le conseil de surveillance, qui comprend douze membres, nomme le président du directoire, qu'il peut aussi révoquer à tout moment. C'est à la fois l'organe d'orientation de la politique générale des établissements et le garant de leur santé financière.

    2) Le directoire est souverain. Il est composé en moyenne de cinq membres, dont deux directeurs et trois médecins, dont un directeur médical. Ces nominations doivent être validées par le conseil de surveillance. Son siège doit se situer en dehors des établissements de la communauté. Le directoire, explique le Pr Vallancien, est «le poste de commandement de la communauté hospitalière». C'est dire son importance et, dans ce contexte, le poste de président du directoire est prépondérant dans la réforme. C'est lui qui «impulse la dynamique d'action, partagée entre les établissements de la communauté, CHU compris». Il doit en effet «être libre dans sa mission» et ne peut être en même temps le directeur du CHU, sauf, bien sûr, à démissionner.

    Les hôpitaux membres de la communauté hospitalière gardent leurs structures, mais ils doivent répondre aux besoins définis par la communauté hospitalière.

    Par Eloïse B.


Revue de presse n°24 08 Juil 2008, 18:56
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  • Les hôpitaux devraient accumuler près de 1 milliard d'euros de déficit en 2008

    Article du journal « Les Echos », Jeudi 3 Juillet 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4748420.htm

    Malgré des parts de marché progressant entre 2002 et 2006 (+ 1,3 % en médecine, + 7 % en obstétrique et + 3 % en chirurgie) face aux cliniques (qui progressent en ambulatoire, secteur plus rentable), les hôpitaux présentaient, en 2007, un déficit de 730 millions d’euros (dont la moitié pour les CHU) évalué entre 800 et 1 milliard fin 2008. Le gouvernement n’exige pas, de la fonction publique hospitalière, comme pour celle d’Etat, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Cependant, la FHF estime que 20 000 postes en moins permettraient aux établissements de retrouver l’équilibre dans les budgets. Aujourd’hui, l’ARH accorde des aides aux hôpitaux s’engageant à de la restructuration, « ce qui équivaut à des suppressions de postes », traduit Yves Gaubert, délégué général adjoint de la FHF.
    Pour 2009, les crédits devraient être augmentés de 4,15 %, toutes choses égales par ailleurs, selon la FHF, thèse contrée par le ministère de la santé qui souligne que 100 millions d’euros d’excédent sont dégagés par les hôpitaux bénéficiaires avec les mêmes règles tarifaires.

    Par Caroline A.
    Nantes jette les bases d'un vaste campus hospitalo-universitaire

    Article du journal « Les Echos », Mercredi 2 Juillet 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4747893.htm

    Le CHU de Nantes, en difficulté financière, se lance dans un projet de long terme dont l’aboutissement devrait être le regroupement des sites hospitaliers sur l’Ile de Nantes dans une vingtaine d’années. Le maire et président du CA, Jean Marc Ayrault, s’engage à la réservation des terrains, acte considéré comme fondateur par le directeur, Daniel Moinard,nommé en Avril.
    Le 1er projet, évalué à 160 millions d’euros, débutera en 2012 et regroupera les instituts du thorax, l’Itert, le plateau de biologie et les neurosciences sur l’Ile.
    Les sites de Laennec et l’Hôtel Dieu sont voués à la fermeture. Seul St Jacques, réservé à la psychiatrie sera maintenu.
    L’établissement a signé un plan d’équilibre sur 5 ans, a reçu une aide de 10,5 millions d'euros de l’ARH (permettant d’envisager un déficit de 24 millions au lieu des 33 prévus pour cette année) et prévoit l’absorption de son déficit pour 2012.


    Par Caroline A.
    Les maires sont favorables aux regroupements

    Article du journal « Les Echos », Jeudi 3 Juillet 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4748426.htm

    Le rapport Larcher a convaincu une majorité d’élus notamment sur les communautés hospitalières de territoire (84 % y sont favorables). De plus, 78 % des sondés encouragent « la reconversion de certains hôpitaux en centre de soins de proximité »
    Cependant, 70 % des élus souhaitent maintenir les hôpitaux de proximité et la majorité estime que la principale difficulté de l’accès aux soins réside dans la disparition de la chirurgie et de l’obstétrique dans ces établissements. Ils souhaitent voir les cliniques privées assurer des missions de service public (84 %).
    La moitié des interrogés est défavorable à la réforme dans sa globalité et une large majorité d’entre eux (67 %) estime que les plus petits établissements présentent les mêmes risques médicaux.
    La réforme de l’hôpital est donc jugée nécessaire par les élus mais « pas à n’importe que prix ».

    Par Caroline A.
    Chaque sportif fait économiser 250 € par an en dépense de santé

    Article du journal "Le Quotidien du médecin", Jeudi 03 juillet 2008,
    http://www.quotimed.com/journal/index.cfm?fuseaction=viewarticle&DartIdx=413765

    D’après un rapport du Conseil National des Activités Physiques et Sportives, la pratique du sport de manière régulière permet une économie de 250 € par an et par individus, en dépenses de santé. Ainsi si on évalue à 25 millions le nombre de sportif amateur, ce sont 6 milliards d’euros de dépenses qui sont évitées chaque année.
    L’étude s’est particulièrement intéressée aux personnes diabétiques de type de 1. La pratique d’un sport régulière permettrait, pour ses malades, différentes économies potentielles.

    Par Adrianne Maire.
    La France n’est pas le seul pays a manquer de médecins : l’Espagne s’inquiète

    Article du journal "Le Quotidien du médecin", mercredi 02 juillet 2008,
    http://www.quotimed.com/recherche/index.cfm?fuseaction=viewArticle&DArtIdx=413679

    Le manque de médecin n’est pas une spécificité française ; ainsi dans plusieurs régions espagnoles, la pénurie de médecin devient préoccupante et les organisations de médecin demandent que soit engagé des médecins étrangers.
    La région de Madrid est particulièrement touchée malgré ses 3 facultés de médecine. Les médecins spécialistes en médecine familiale voient entre 30 et 40 patients par jours et des mouvements de grève ont commencés à éclater pour demander l’embauche de nouveaux médecins. Les six nouveaux hôpitaux ouverts début 2008, n’ont pas les effectifs médicaux nécessaire à son fonctionnement normal.

    Par Adrianne Maire.


Revue de presse n°23 30 Juin 2008, 11:50
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  • Le gouvernement contraint de publier un décret en faveur des handicapés âgés

    Article du journal "Le Quotidien du Médecin", 23 juin 2008
    http://www.quotimed.com/flashs/index.cfm?fuseaction=viewflashinfo&flashidx=11898

    Le Conseil d'État a demandé au gouvernement, par une ordonnance du 20 juin, de publier dans les 4 mois un décret d'application de la loi handicap de février 2005, a indiqué aujourd’hui l'Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales (UNAPEI).
    L'association qui avait saisi la haute juridiction sur le sujet explique que la « condamnation vient mettre un terme à une discrimination liée à l'âge des personnes handicapées ».

    Les personnes hébergées dans un établissement pour personne handicapée ou en maison de retraite verront leur minimum de ressources mensuel passer de 75 euros à 188 euros. Jusqu'à présent, une fois la barrière des 60 ans passée, l'aide sociale à l'hébergement accordée aux handicapés leur était retirée et elle ne recevait que l'allocation de solidarité pour les personnes âgées (anciennement minimum vieillesse), dont le montant minimum est de 75 euros.

    Par Stéphane.
    La justice donne raison aux défenseurs de l'hôpital de Carhaix

    Article du journal "Le Quotidien du Médecin", 26 juin 2008
    http://www.quotimed.com/flashs/index.cfm?fuseaction=viewflashinfo&flashidx=11910

    Le tribunal administratif de Rennes a annulé ce mercredi la décision de l'agence régionale d'hospitalisation (ARH) de Bretagne de fermer le 6 juin les services de chirurgie et de maternité de l'hôpital de Carhaix (Finistère), défendus par une forte mobilisation depuis plusieurs semaines (« le Quotidien » du 23/06/208).

    Le tribunal a estimé que l'« urgence » évoquée par l'ARH pour décréter la fermeture des deux services n'était pas établie — la décision de l'administration s'était appuyée sur un rapport sévère dénonçant plusieurs manquements à la sécurité dans ces services.

    Par Stéphane.
    Réforme des CHU : les grandes villes veulent avoir voix au chapitre

    Article du journal "Les Echos", 26 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4745759.htm

    Les maires des grandes villes viennent d'être invités par la ministre de la Santé à amender le projet de loi « santé, patient, territoires ». Enjeu : mieux prendre en compte les spécificités des centres hospitaliers universitaires.

    Trois cent cinquante millions d'euros en 2007, 450 millions cette année : le déficit cumulé des centres hospitaliers universitaires (CHU) prend des proportions abyssales. Une accélération qui ne laisse pas d'inquiéter les maires des grandes villes où ces établissements sont implantés, à raison d'un, voire plusieurs, par région (jusqu'à 3 en Rhône-Alpes et en Paca). Le maire PS de Grenoble, comme beaucoup d'édiles, redoute de voir le CHU, dont il préside de droit le conseil d'administration, manquer bientôt de moyens pour s'équiper en matériel de pointe ou s'entourer des meilleures compétences.

    Propositions d'amendement :
    Un risque de perte de rayonnement et de compétitivité dans les domaines de la recherche et de la formation, sur lequel le président de l'Association des maires des grandes villes (AMGVF) et plusieurs de ses homologues, ont attiré mardi l'attention de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Avec le sentiment, au sortir de leur rencontre, d'avoir été entendus. Les CHU pourraient ainsi faire l'objet d'un traitement à part en matière de tarification à l'acte (T2A), le système de financement qui s'est substitué à la dotation globale annuelle. Un coefficient de précarité pourrait lui être appliqué, prenant en compte la charge supplémentaire qui incombe au CHU.

    Par Stéphane.
    Maladies graves : les mutuelles dénoncent une « politique de rapiéçage »

    Article du journal "Les Echos", 26 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4745951.htm

    Le conseil de l'assurance-maladie débat aujourd'hui d'un plan de redressement incluant la baisse du taux de remboursement de certains médicaments pour les patients en affection de longue durée.
    Le gouvernement est « prêt à étudier toutes les propositions de l'assurance-maladie », y compris la baisse du remboursement de certains médicaments (vignette bleue) pour les patients souffrant d'une affection de longue durée (cancer, diabète, etc.), a affirmé le ministre du Budget, Eric Woerth, hier sur RTL, en soulignant que, « pour le patient, ça ne change rien : l'assurance-maladie qui prend en charge à 100 % ces médicaments [...] les prendrait à 35 % et les complémentaires, les mutuelles, les prendraient à 65% ». Mais les mutuelles ne l'entendent pas de cette oreille. Et il n'est pas sûr que cette baisse du taux de remboursement reste longtemps une proposition de l'assurance-maladie.

    Lors du conseil, cet après-midi, de la Caisse nationale d'assurance-maladie, au cours duquel doit être examiné le plan de redressement préconisé par le directeur, Frédéric Van Roekeghem, la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF) fera en effet part de son opposition. A l'inverse, le Medef devrait soutenir la volonté de l'assurance-maladie de résorber le déficit et, notamment, de revoir la liste des 32 affections de longue durée, jugée obsolète.

    Par Stéphane.
    Maladies graves : les mutuelles dénoncent une « politique de rapiéçage »

    Article du journal "Les Echos", 26 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4745951.htm http://www.lesechos.fr/info/sante/4745951.htm

    Le conseil de l'assurance-maladie débat aujourd'hui d'un plan de redressement incluant la baisse du taux de remboursement de certains médicaments pour les patients en affection de longue durée.
    Le gouvernement est « prêt à étudier toutes les propositions de l'assurance-maladie », y compris la baisse du remboursement de certains médicaments (vignette bleue) pour les patients souffrant d'une affection de longue durée (cancer, diabète, etc.), a affirmé le ministre du Budget, Eric Woerth, hier sur RTL, en soulignant que, « pour le patient, ça ne change rien : l'assurance-maladie qui prend en charge à 100 % ces médicaments [...] les prendrait à 35 % et les complémentaires, les mutuelles, les prendraient à 65% ». Mais les mutuelles ne l'entendent pas de cette oreille. Et il n'est pas sûr que cette baisse du taux de remboursement reste longtemps une proposition de l'assurance-maladie.

    Lors du conseil, cet après-midi, de la Caisse nationale d'assurance-maladie, au cours duquel doit être examiné le plan de redressement préconisé par le directeur, Frédéric Van Roekeghem, la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF) fera en effet part de son opposition. A l'inverse, le Medef devrait soutenir la volonté de l'assurance-maladie de résorber le déficit et, notamment, de revoir la liste des 32 affections de longue durée, jugée obsolète.

    Par Stéphane.
    L'assurance-maladie préconise un plan de redressement de 3 milliards d'euros en 2009

    Article du journal "Les Echos", 24 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4744720.htm

    Les propositions de l'assurance-maladie pour réduire son déficit seront débattues, jeudi 26 juin. La réforme de la prise en charge des maladies graves, et notamment le déremboursement partiel de certains médicaments, devrait focaliser l'attention.

    Le ministre du Budget et des Comptes publics, Eric Woerth, avait demandé à l'assurance-maladie de lui faire des propositions afin de contenir le dérapage des dépenses. Les choses n'ont pas traîné puisque Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'Union nationale des caisses d'assurance-maladie, présentera jeudi au conseil de l'Uncam une feuille de route ambitieuse, qui vise à ramener le déficit de 4,1 milliards d'euros cette année à 2,8 milliards en 2009, alors que la croissance « naturelle » des dépenses conduirait à un déficit de 6 milliards. Il faut, indique-t-il, « opérer un redressement de l'ordre de 3,2 milliards d'euros ».

    L'essentiel (2 milliards d'euros) devra provenir de nouvelles économies. Afin de contenir la croissance des remboursements à 3,3 % en 2009, l'assurance-maladie avance des mesures classiques de baisses de prix des médicaments et de maîtrise des prescriptions. Mais elle pousse aussi à des réformes structurelles.
    * Côté médicaments, il s'agit de s'appuyer sur une « hiérarchisation » des traitements établie par la Haute Autorité de santé (en commençant par les anti-cholestérol et les anti-ulcéreux) et de signer ensuite des contrats individuels incitant les médecins à prescrire au meilleur coût.
    * L'assurance-maladie propose aussi une batterie de mesures visant à améliorer la productivité des hôpitaux : plan de redressement pour les 100 établissements les plus mal en point, offre de services aux médecins traitants, mise sous accord préalable des hôpitaux dont l'activité évolue de façon anormale, etc.
    * Autre priorité : le dispositif des affections de longue durée (cancer, diabète, etc.), qui offre une prise en charge à 100 % des soins à près de 8 millions de malades, et dont le coût progresse à vive allure. La Haute Autorité avait déjà, fin 2007, proposé de retirer de la liste une partie des 32 ALD.

    Pour boucler le budget 2009, le directeur de L'UNCAM demande enfin à l'Etat d'apporter 700 millions d'euros de recettes nouvelles et de transférer à la CADES les déficits accumulés, comme Eric Woerth s'y est engagé. Cela réduira de 400 millions les frais financiers de l'assurance-maladie.

    Par Stéphane.
    La réforme des ALD ne fait pas consensus

    Article du journal « Les Echos », 25 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4745313.htm

    Le Directeur de la CNAMTS a lancé ce mardi 24 juin un ballon d’essai concernant la réforme du régime des ALD (Affections de Longues Durées), réforme qu’appelait de ses vœux depuis septembre Nicolas Sarkozy.
    Une première proposition consiste à extraire de la prise en charge à 100% le médicaments prescrits aux patients en ALD dont le service médical rendu est jugé « faible à modéré » (ces médicaments ne seraient plus remboursés qu’à hauteur de 35%). Autre piste de réflexion, resserrer le périmètre des ALD pour se focaliser sur les « pathologies qui sont véritablement longues et coûteuses ».
    L’affaire a provoqué une véritable levée de bouclier de la part de l’opposition mais aussi d’une partie non négligeable de la majorité. Les partenaires sociaux et les associations de patients ont également fait entendre leur mécontentement.
    Le Gouvernement a de son côté cherché à calmer le jeu, exposant qu’il s’agissait là de simples propositions de la CNAMTS et que rien était en encore acté. La Ministre de la Santé a par ailleurs répondu à ceux dénonçant une privatisation rampante de la prise en charge des soins en France, que « ce qui menace l’Assurance Maladie et les assurés sociaux, c’est le déficit ». Une chose est sûre, le débat sur le plan de redressement de l’Assurance Maladie s’annonce difficile.

    Par Pierre-Yves.

    Les ALD, pourquoi ? comment ?

    Article du journal « Les Echos », 24 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/300275539.htm

    A l’heure où le débat fait rage concernant le régime de prise en charge des affections de longue durée, le temps est venu de faire un point sur son périmètre que le Directeur de la CNAMTS aimerait recentrer autour des « pathologies qui sont vraiment longues et coûteuses ».

    Le dispositif en question permet jusqu’à aujourd’hui une prise en charge à 100% des soins dont bénéficient les personnes souffrant d’un cancer, de diabète ou encore du SIDA.
    Fin 2006, 7.7 millions de personnes en bénéficiaient pour un coup total de 67 milliards d’euros soit une dépense moyenne de 8700 euros par patients.
    Le régime est très encadré (protocole de soins validé par le médecin conseil…) et est circonscrit aux maux liés à l’affection de longue durée dont souffre le patient (ordonnance bizone distinguant les prescriptions liées à l’ALD prises en charge à 100% de celles qui n’y sont pas et donc prises en charge aux taux de droit commun).
    Le nombre de bénéficiaires du dispositif a progressé de 3.6% en 2006 par rapport à 2005. L’Assurance Maladie estime que, compte tenu de l’ « l’augmentation de la prévalence des ALD à structure d’âge identique et, dans une moindre mesure, du vieillissement de la population », le nombre de bénéficiaire pourrait atteindre 12 millions en 2015.
    En d’autres termes, le dossier des ALD est loin d’être refermé.

    Par Pierre-Yves.


Revue de presse n°22 24 Juin 2008, 09:53
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  • 2012 : Le développement des soins palliatifs pour objectif

    Article du journal « Le quotidien du Médecin » du 17/06/2008
    http://www.quotimed.com/journal/index.cfmFUSEACTION=viewarticle&DARTIDX=412890&.

    L’une des priorités du plan 2008-2012 est de doubler l’offre des soins palliatifs grâce à une enveloppe de « 230 millions d’euros » provenant des franchises médicales. Cette volonté se traduira par la création d’unités mobiles et l’ouverture de lits supplémentaires en unité de soins palliatifs dans les hôpitaux. De plus, une « évaluation » de la loi donnant droit à un congé de 15 jours pour l’accompagnement des malades en fin de vie va être entreprise.
    Dans le même temps, le Président de la République souhaite développer une culture des soins palliatifs chez les personnels médicaux, en intégrant notamment des modules spécifiques dans les formations médicales dès la rentrée prochaine.
    De plus, suite au retour de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) sur la question encore non soulevée de l’euthanasie, la loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie va être réévaluée par le Dr Leonetti lui-même d’ici l’été.

    Par Julie.
    La course aux comptes équilibrés pour 2011

    Article du journal « Le quotidien du Médecin » du 20/06/2008
    http://www.quotimed.com/journal/index.cfm?fuseaction=viewarticle&DArtIdx=413114

    La Commission des Comptes de la Sécurité Sociale (CCSS) évalue, comme le prévoyait la Loi des Finances de la Sécurité Sociale, pour la fin de l’année un déficit général de 8,9 milliards d’euros, soit un déficit de 6% inférieur à celui de l’année 2007.
    Pour une fois, la branche maladie est dans une meilleure situation que la branche vieillesse, grâce à l’augmentation des recettes. Cependant, même si le seuil d’alerte n’est pas encore atteint, le dépassement de l’ONDAM reste trop important. La ministre de la santé souhaite que ce problème de dépassement fasse l’objet de mesures correctives rapidement afin d’arriver à l’équilibre attendu en 2011 grâce à une gestion de long terme. Les mesures porteront donc sur la répartition des médecins sur le territoire, la qualité de la prescription et autres.
    Le transfert de certaines charges de la Sécurité Sociale vers des organismes complémentaires est reconduit pour le PLFSS de 2009.

    Par Julie.
    Les primes d'assurance des hôpitaux publics vont fortement augmenter

    Article du journal « Les Echos », du 16 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4741068.htm

    Face à la hausse des sinistres et à une augmentation de la fréquence des réclamations, la Sham, mutuelle spécialisée dans la couverture des établissements de santé, va revaloriser ses tarifs de 20 % en moyenne au 1er janvier 2009. Cette hausse, qui s'échelonnera entre 12,5 % et 74 %, concerne les hôpitaux publics ayant une activité de médecine-chirurgie-obstétrique, que la mutuelle assure à 80 %. Elle intègre une « augmentation de solidarité » de 5 % destinée à financer l'affaire des sur-irradiés d'Epinal.

    Par Magali.
    Les sénateurs favorables à des transferts de charges vers les complémentaires santé

    Article du journal « Les Echos », du 17 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4741594.htm

    Un rapport d'information d'Alain Vasselle (UMP) pointe la forte hausse des marges des complémentaires.
    En effet, leur chiffre d'affaires a augmenté de 55,8 % depuis 2001 et les cotisations ont progressé « de 13 % à 14 % plus vite que les prestations », soit un « montant de 3 à 4 milliards d'euros d'excédents », leur permettant d’engranger des hausses importantes de marges de solvabilité et de fonds propres.
    Des transferts de charges en direction des assureurs complémentaires seront possibles, à condition qu’elles ne se traduisent pas par des hausses de cotisations. Il est aussi envisageable d'accroître la participation des complémentaires aux dépenses hospitalières, voire au fonds de financement de la CMU complémentaire. Par contre, le déremboursement complet des soins optiques et dentaires ne sera pas envisagé.

    Par Magali.

    Santé : Woerth veut des économies immédiates pour contenir les dépenses

    Article du journal « Les Echos », du 19 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4742949.htm

    Le ministre du Budget et des Comptes publics a demandé à l'assurance-maladie de proposer des mesures de redressement (mise en oeuvre à l'été) afin de respecter l'objectif de dépenses voté.

    La modération des dépenses est d'autant plus incontournable que l'assurance-maladie ne bénéficiera plus de la quasi-totalité des recettes nouvelles. Il s’agit de prendre des mesures pour redresser l'assurance-vieillesse , telles que faire financer davantage les retraites par la branche famille, et relever les cotisations vieillesse.

    Enfin, d‘autres mesures : adapter les prélèvements sur les niches sociales (participation, chèques vacances, etc.) qui sont exemptés de cotisations, réexaminer les exonérations « ciblées » (emploi à domicile, zones franches, etc.) qui ont augmenté de 36 % depuis 2005. A l'inverse, les exemptions de charges sur les heures supplémentaires ne devraient coûter que 3,3 milliards d'euros cette année, au lieu des 4 milliards anticipés, le nombre d'heures ayant été surévalué.

    Par Magali.


Revue de presse n°21 17 Juin 2008, 12:51
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  • Publication des tarifs des praticiens du secteur 2 :

    Article du journal « Les Echos », du 9 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/300271072.htm

    L’augmentation des dépassements d’honoraires, dévoilés par le rapport de l’inspection générale des affaires sociales, remet en question le libre accès aux soins. L’Assurance Maladie prévoit la publication, sur son site internet, des tarifs moyens pratiqués par les médecins du secteur 2 et les dentistes pour août 2008. Cette mesure permettra une meilleure information des patients et une mise en concurrence des praticiens du secteur 2.

    Par Mélanie L.
    Les contrats de solidarité :

    Article du journal « Les Echos », du 13 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4740285.htm

    Le problème de la répartition des médecins sur le territoire français est une nouvelle fois évoqué. Le conseil de l’Assurance Maladie souhaite ouvrir les négociations avec les syndicats des médecins libéraux sur la mise en place de contrats de solidarité. Ces contrats prévoient notamment, l’obligation pour les médecins exerçant dans des régions sur-dotées, de consacrer du temps aux zones sous dotées de proximité, par le biais de cabinets secondaires.

    Par Mélanie L.
    Impact momentané des franchises sur les dépenses d’Assurance Maladie

    Article du journal « Les Echos », du 13 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4740324.htm

    Selon les dires des statistiques, la franchise de 50 centimes d’euros par boîte de médicaments, entrée en vigueur le 1er janvier 2008, n’impacterait pas significativement le marché pharmaceutique français. En effet, les franchises sont plafonnées à 50 euros par année et par malade ; et la plupart des patients, notamment ceux atteints d’une affection longue durée, ont d’ores et déjà dépassé ce seuil. Ainsi, l’impact de cette démarche, destinée à maîtriser les dépenses de l’Assurance Maladie, ne serait que de courte durée.

    Par Delphine.
    Développement du marché pharmaceutique japonais

    Article du journal « Les Echos », du 12 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4739629.htm

    Leader mondial dans les domaine de l’automobile, de l’électronique ou de l’acier, le Japon n’excelle pas véritablement dans le secteur pharmaceutique. La baise des prix des médicaments imposée par le gouvernement, alimentée par une rude concurrence de la part des laboratoires américains et européens, expliquent sa difficile ascension. Néanmoins, suite à de nombreuses fusions et une série d’acquisitions étrangères importantes, le marché pharmaceutique nippon s’ouvre et se développe.

    Par Delphine.
    Déficiences du Plan Cancer

    Article du journal « Les Echos », du 12 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/300272274.htm

    Si le Plan Cancer a permis d’amplifier la lutte contre cette pathologie, première cause de mortalité, les avancées restent insuffisantes. La Cour des Comptes souligne certaines carences et insiste sur la nécessité de mettre en place des indicateurs permettant le suivi et l’évaluation des mesures du Plan Cancer au regard des objectifs affichés.

    Par Delphine.


Revue de presse n°20 09 Juin 2008, 18:35
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  • Projet de loi « Santé, patients et territoires »

    Article du journal « Le Quotidien du Médecin », Mercredi 4 juin 2008
    http://www.quotimed.com/flashs/index.cfm?fuseaction=viewflashinfo&flashidx=11788

    Dans le cadre du futur projet de loi « Santé, patients et territoires » , Roselyne Bachelot a rencontré les acteurs concernés par ce projet afin de leur permettre d'émettre leurs inquiétudes et attentes de cette réforme en préparation.
    La Mutualité Française ainsi que l'Association des Maires de France ont jusqu'à présent été les seuls consultés.
    Les représentants des praticiens hospitaliers, des médecins libéraux ainsi que des fédérations hospitalières et des patients devront être également reçus par la Ministre.

    Par Caroline B.
    Accès des malades à l'emprunt

    Article du journal « Le Quotidien du Médecin », Jeudi 5 juin 2008
    http://actu.blog.quotimed.com/archive/2008/06/05/echec-de-la-convention-sur-l-acces-des-malades-a-l-emprunt.html

    Selon les résultats d'une enquête réalisée par UFC « Que Choisir », la convention AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) n'est pas mise en application.
    Les conseillers bancaires la connaissent mal ainsi que les personnes concernées. Dans la plupart des cas, les personnes interrogées ayant fait une demande d'emprunt se sont vu opposer un refus de prêt, souligne l'enquête.
    UFC « Que Choisir » dénonce le dispositif voulu par le législateur, qui inciterait les personnes à mentir sur leur état de santé.

    Par Caroline B.
    Les dépassements de tarifs médicaux continuent de progresser

    Article du journal « Les Echos », Vendredi 6 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4737086.htm

    Un bilan de la démographie et des honoraires des médecins de la CNAM fait état d'une progression des dépassements d'honoraires de 4,6 % par an entre 2004 et 2006 pour les praticiens exerçant en secteur 2.
    Le budget 2008 de la Sécurité sociale a prévu le principe de pénalités financières pour les médecins ne respectant pas « le tact et la mesure », une notion très floue (la jurisprudence estime abusif des prix 3 à 4 fois supérieurs au tarif de la Sécurité sociale).

    Par Elodie.
    Ventes de médicaments : la plus faible croissance depuis plus de dix ans vs explosion des génériques

    Article du journal « Les Echos », Mercredi 4 juin – Jeudi 5 juin 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4735982.htm
    http://www.lesechos.fr/info/sante/300270332.htm

    Les ventes mondiales de médicaments n'ont progressé que de 6,4 % l'an dernier. C'est le taux de croissance le plus faible jamais constaté depuis 1996. Les pertes de brevets et le contrôle de plus en plus strict des dépenses d'assurance-maladie expliquent en grande partie ce tassement.
    Les remboursements des médicaments génériques ont, quant à eux, bondi de 500 millions à 1,6 milliard d'euros entre 2002 et 2007. Toutefois, un phénomène d'érosion du répertoire des génériques s’observe : les prescriptions de médicaments se déplacent vers des molécules plus récentes mais aussi plus coûteuses…

    Par Elodie.


Revue de presse n°19 02 Juin 2008, 10:29
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  • Sale temps pour les directeurs d'hôpital.

    Article du journal « Le Quotidien du Médecin », Mardi 27 mai 2008.
    http://www.quotimed.com/recherche/index.cfmfuseaction=viewArticle&DArtIdx=41142

    L’inquiétude grandit chez les directeurs devant « la valse des directeurs généraux de CHU ».
    Ces derniers vivent assez mal les critiques en provenance du ministère de la Santé. «Tous ceux qui ont critiqué l'insuffisance budgétaire ou la logique perverse de la tarification à l'activité se sont fait taper sur les doigts», affirme un directeur d'hôpital.
    Les directeurs mettent en avant le fait que s’ils sont bien les seuls responsables des déficits, ils ne sont néanmoins pas seuls à agir. Les élus locaux interviennent et s’opposent aux restructurations conduisant à des suppressions d’effectif.
    Un autre frein est clairement identifié : le corps médical. Le management hospitalier peine à réformer du fait des rigidités à l'intérieur des pôles. Christian Gatard, responsable de la branche cadres hospitaliers à FO-Santé, affirme que «les médecins ont encore le pouvoir de faire tomber un directeur ».
    Angel Piquemal, président de la Conférence des directeurs de centres hospitaliers, affirme: «Il nous faut des actes forts pour nous soutenir. Les divergences de vue entre le corps médical, les élus locaux et les directeurs engendrent beaucoup de problèmes. Le fait que des EPRD soient refusés par les instances internes prouve que nous avons du mal à rassembler et à convaincre. Si l'EPRD est refusé, l'hôpital aura des crédits limités. Et ce sera encore plus compliqué pour le directeur de faire respecter les grands équilibres financiers.»

    Par Emmanuelle.
    La hausse continue du prix des carburants : inquiétude chez les médecins et les paramédicaux.

    Article du journal « Le Quotidien du Médecin », Mardi 27 mai 2008.
    http://www.quotimed.com/recherche/index.cfmfuseaction=viewArticle&DArtIdx=41143

    La hausse du prix du pétrole ne manque pas d'inquiéter nombre d'infirmières libérales, de kinésithérapeutes, de transporteurs sanitaires ou de médecins libéraux, notamment des généralistes. La situation a conduit le Centre national des professions de santé (CNPS) à demander au gouvernement d'intervenir et de prendre deux mesures d'urgence : exonération pour les professionnels de santé de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (la fameuse TIPP qui représente plus de la moitié du prix de l'essence ou du gazole) ou des exonérations fiscales ; revalorisation des actes à domicile et des indemnités kilométriques.

    Par Emmanuelle.
    Valérie Pécresse plaide pour une recherche médicale mieux coordonnée

    Article du journal « Les Echos », Lundi 26 mai 2008.
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4731386.htm

    Après avoir annoncé la réorganisation du CNRS en instituts thématiques, Valérie Pécresse a présenté vendredi aux chercheurs de l'hôpital Saint-Louis à Paris sa stratégie pour améliorer la recherche française dans les sciences du vivant. Elle souhaite une concertation et une coopération entre les quatre organismes concernés : le CNRS en charge de la biologie fondamentale, l'Inserm spécialisé dans la recherche médicale, l'Inra pour les animaux et les végétaux, et le CEA qui détient des compétences « historiques » dans le domaine de l'imagerie, de la génomique et de certaines pathologies. Ils sont priés de trouver un terrain d'entente pour éviter une « concurrence stérile » entre les projets. Il appartient aux organismes d'inventer les modalités de ce « pilotage conjoint », même si l'Etat se réserve le droit de peser sur les décisions. Ils doivent donc trouver un terrain d'entente avant la fin de l’année pour éviter « l'autre solution qui consisterait à fusionner les organismes ».

    Par Emmanuelle.

    Secteur privé à l'hôpîtal : la redevance change, colère des médecins libéraux à l'hôpital

    Article du journal « Le Quotidien du Médecin », Mercredi 28 mai 2008.
    http://www.quotimed.com/recherche/index.cfmfuseaction=viewArticle&DArtIdx=41148

    Un décret publié sans aucun signe avant-coureur au « Journal officiel » du 18 mai a modifié les règles du jeu du secteur privé à l'hôpital. La redevance versée par les praticiens à leur établissement n'est plus calculée sur la base des tarifs conventionnels mais sur celle des honoraires perçus, dépassements compris. L'addition s'alourdit ; les professionnels crient au sabotage. 1 670 médecins sont concernés et 55 millions d'euros d'honoraires touchés.
    Le Syndicat national de défense de l'exercice libéral de la médecine à l'hôpital (SNDELMH) appelle ses adhérents à une grève administrative totale.

    Par Mélanie G.
    Bachelot veut faciliter l'accès à l'hôpital

    Article du journal « Le Quotidien du Médecin », Mardi 27 mai 2008.
    http://actu.blog.quotimed.com/archive/2008/05/27/inauguration-d-hopital-expo-2008.html

    La ministre de la Santé a insisté mardi 28 mai sur l'objectif d'assurer à tous un accès facile à l'hôpital et rappelé son intention de « faire évoluer la tarification à l'activité » pour mieux prendre en compte la situation de précarité de certains patients.
    Elle s'est aussi engagée à lutter contre les dépassements d'honoraires, y compris dans les cliniques qui « devront respecter des engagements tarifaires de non-dépassement dès lors qu'elles se trouvent en situation de monopole local. (…) »
    Malgré un désaccord avec la plupart des syndicats hospitaliers qui pensent que porter le financement à l'activité de 50% à 100% dès cette année risque de favoriser une « sélection » des patients en fonction de leur « rentabilité », la ministre a précisé que la réforme du système de santé qu'elle défendra à l'automne devant les députés sera caractérisée par la « responsabilisation des acteurs ».

    Par Mélanie G.
    Création d’un risque de « dépendance » en 2009

    Article du journal « Le Quotidien du Médecin », Vendredi 30 mai 2008.
    http://www.quotimed.com/journal/index.cfm?fuseaction=viewarticle&DArtIdx=411682

    Le gouvernement commence à concrétiser le nouveau cinquième risque de la protection sociale, promis en 2007 par le candidat Sarkozy pendant la campagne présidentielle. Après une première phase de concertation, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, et sa secrétaire d'état à la Solidarité, ont décliné leurs premières orientations en vue de prendre en charge la dépendance liée au handicap ou à l'âge. Le gouvernement veut ainsi favoriser le maintien à domicile dans la mesure du possible.
    A défaut de pouvoir rester à domicile, les personnes dépendantes devraient intégrer plus facilement des établissements médicalisés. 5 000 à 7 500 nouvelles places par an seront créées en maisons de retraite. Celles-ci devront accentuer leur médicalisation
    Le gouvernement mise sur les nouvelles ressources de financement constituées à la fois par les contrats individuels ou collectifs de prévoyance, et la «contribution, limitée et au choix, sur le patrimoine », qui permettrait d'«abonder les ressources des départements» consacrées au 5e risque. La gouvernance du futur 5e risque se distinguerait de celle des autres branches de la Sécurité sociale puisqu'elle serait confiée à la CNSA(Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) transformée en «agence». En outre, le gouvernement s'oriente vers une confortation du rôle des conseils généraux des départements en tant que «maîtres d'oeuvre» des prestations de compensation.

    Par Mélanie G.


Revue de presse n°18 27 Mai 2008, 09:19
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  • « Devis obligatoire à partir de 80 euros ? », la suite !

    Article du journal « Les Echos », Jeudi 22 mai 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4730106.htm

    Le projet d’arrêté fixant à 80 euros le seuil d’honoraires à partir du quel les médecins devront remettre un devis préalable à leur patient a reçu un avis défavorable par le Conseil National de l’Assurance Maladie
    Le montant est jugé trop élevé. Le conseil précise que le seuil devrait être fixé autour de 50 euros afin de respecter le « tact et la mesure ».

    Par Violette.
    Les orientations de l’Assurance Maladie concernant la répartition des médecins

    Article du journal « les Echos », Samedi 24 mai 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4730796.htm

    L’uncam s’est réuni pour préparer les orientations des négociations qui seront bientôt abordées avec les médecins.
    L’uncam entend conclure des « contrats solidarités » obligeant chaque généraliste exerçant dans une zone excédentaire à consacrer une partie de son activité à des besoins de santé non couverts, soit sur le même territoire (gardes, hôpitaux), soit dans un secteur sous-doté voisin. Dans le cas contraire, l'assurance-maladie ne prendrait plus en charge ses cotisations sociales.
    Les orientations seront finalisées le 12 juin.

    Par Violette.
    Un partenariat public-privé pour la ville de Saint-Nazaire

    Article du journal « les Echos », Vendredi 23 mai 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4730436.htm

    C’est une véritable « Cité sanitaire » qui verra le jour au premier trimestre 2012 à Saint-Nazaire. Ce projet réunit sur un plateau commun la Clinique Mutualiste et le Centre Hospitalier ; mais au-delà du rapprochement physique ce groupement de coopération sanitaire (GCS) entend travailler en commun avec des techniques de gestion et un plateau technique partagés. Ce type de partenariat public-privé tend à se développer en France.
    Le début des travaux est prévu pour la mi-2009.

    Par Elisa.
    Un nouveau président à l’AP-HP

    Article du journal « les Echos », Vendredi 23 mai 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/300267198.htm

    Le conseil d’administration de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris a désigné son nouveau président en la personne de Jean-Marie Le Guen, député PS et adjoint au maire de Paris chargé de la santé publique. Il succède au communiste Alain Lhostis.
    C’est au cours de son discours inaugural que le nouveau président à déclarer vouloir défendre les valeurs de performance et de solidarité au sein de l’AP-HP.

    Par Elisa.


Revue de presse n°17 19 Mai 2008, 09:04
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  • Devis obligatoire à partir de 80 euros ?

    Article du journal : Le « Quotidien du médecin », Mardi 13 Mai 2008
    http://www.quotimed.com/recherche/index.cfmfuseaction=viewArticle&DArtIdx=41043

    Un projet d’arrêté du gouvernement Fillon fixe à 80 euros, le seuil à partir duquel le médecin devra établir un devis écrit sur le tarif des actes facturés en consultation (honoraires incluant un dépassement). Cependant, Mme BACHELOT a annoncé que l’arbitrage définitif du ministère de la Santé pourrait être supérieur. La loi assortit le manquement à cette obligation d’une amende égale au dépassement exigé. La CSMF estime qu’un tel dispositif de devis est «inapplicable» et craint un climat de suspicion. La FMF redoute un surcroît de
    «paperasserie».

    Par Hélène.
    Le gouvernement peine à prolonger l'activité des médecins

    Article du journal : Le « Quotidien du médecin », Mercredi 14 Mai 2008
    http://www.quotimed.com/recherche/index.cfmfuseaction=viewArticle&DArtIdx=41057

    Alors que les pouvoirs publics cherchent des solutions efficaces pour augmenter le taux d’emploi des seniors en France, un des plus bas d’Europe, la situation particulière des médecins libéraux révèle la difficulté de la tâche. Cela devient l’une des priorités gouvernementale, alors que depuis quelques années, les gouvernements successifs incitent sans grand succès les praticiens proches de la retraite à rester en activité... La loi Fillon du 21 août 2003 a introduit un dispositif qui autorise les médecins retraités à continuer d’exercer une activité médicale libérale à condition que les revenus nets provenant de cette activité soient inférieurs au montant du plafond de la Sécurité sociale (33 276 euros). Toutefois, ce nouveau dispositif ne séduit pas réellement les médecins seniors.

    Par Hélène.
    Selon les urgentistes, les hôpitaux sont mal préparés à une canicule cet été

    Article du journal « Les Echos », Mercredi 14 mai 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4726117.htm

    L’Association des médecins urgentistes de France pense que par rapport à 2006, les pouvoirs publics ne sont pas bien préparés face à une éventuelle canicule. Le nombre de lits disponibles peut être insuffisant par rapport au nombre de patient. Aucun chiffre officiel n’a été publié sur la disponibilité des lits.

    Par Noro.
    Débat sur le statut juridique des agences régionales de santé

    Article du journal « Les Echos », Mercredi 14 mai 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4726122.htm

    Un conseil de l’assurance maladie se tiendra le 15 mai 2008. L’ordre du jour sera la création des Agences Régionales de Santé (ARS). Les directeurs de caisse primaire n’ont pas cachés leurs inquiétudes sur les pouvoirs étendus de l’exécutif. Le ministre de la santé a rassuré Michel Régereau, président du conseil de l’assurance maladie que la création de l’ARS ne dissoudra pas le rôle de l’assurance maladie et au contraire l’amplifiera.
    Un autre conseil est programmé avec les présidents sur un sujet très délicat : le statut juridique de l’ARS. L’expert Gérard Ropert propose un Groupement d’Intérêt Public (GIP) travaillant sous contrat avec l’assurance maladie et les départements.
    Le président du conseil se préoccupe de l’interférence entre le rôle des partenaires sociaux et des associations de malades et celui de l’ARS sur la régulation des dépenses.

    Par Noro.
    Mme Bachelot est invitée à relancer le dossier médical personnel

    Article du journal « Les Echos », Mercredi 14 mai 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4726855.htm

    L’inspecteur général des affaires sociales a remis aujourd’hui au Ministre de la santé le rapport de relance du Dossier Médical Personnel (DMP) expliquant les objectifs, la stratégie et la méthode de ce projet. Une phase d’expérimentation sera mise en place jusqu’en 2011 pour dégager un prototype de dossier. Le cadre national juridique et technique du DMP devra être mis en place parallèlement jusqu’en 2010.
    Le conseil national des systèmes d’information et l’agence pour le développement des systèmes d’information de santé partagé seront aussi créés.

    Par Noro.
    L'assurance maladie veut relancer les négociations avec les professionnels de santé

    Article du journal « Les Echos », Vendredi 16 mai 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4727304.htm

    Prévoyant une baisse des dépenses de l’assurance-maladie en 2008,
    Le directeur de Caisse Nationale d’assurance maladie anticipe une reprise des accords conventionnels avec les professionnels.
    Une réunion du conseil de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie se tiendra jeudi prochain sur divers sujets : la finalisation de l’accord avec les infirmiers libéraux, la hausse du tarif des généralistes, la répartition des médecins sur le territoire et l’élaboration d’un « contrat type individuel »

    Par Noro.


Revue de presse n°16 13 Mai 2008, 08:33
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  • Lancement du plan « Hôpital, Santé, Outre-mer » - Du sur-mesure pour les DOM

    Article du journal « Le Quotidien du Médecin », Mercredi 7 mai 2008
    http://www.quotimed.com/journal/index.cfm?DrubIdx=2&DIssIdx=14546

    ROSELYNE BACHELOT a annoncé à Cayenne les grands axes d'un plan baptisé « Hôpital, Santé, Outre-mer ». Il doit permettre notamment de décliner dans les DOM (Guyane, Guadeloupe, Réunion et Martinique) la nouvelle réforme de l'hôpital en fonction des recommandations de Gérard Larcher.
    Il s'agira de «développer la formation initiale sur place et la formation permanente à distance», de «mettre en place une gestion maîtrisée des ressources humaines», de «valoriser les spécificités médicales et scientifiques des DOM» et enfin de «renforcer le dispositif de lutte contre les conduites addictives et la transmission du VIH en Guyane».

    Par Camille.
    Médicaments : les députés poussent l'Etat à combattre la surconsommation française

    Article du journal « Les Echos », Lundi 5 mai 2008
    http://www.lesechos.fr/info/sante/4722796.htm
    La France consomme nettement plus de médicaments que ses voisins européens, s'alarment les députés dans un rapport de la Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la Sécurité sociale (MECSS). Quels que soient les critères retenus, les Français sont les plus gros consommateurs de médicaments d'Europe (voir graphique) : 30 % au-dessus de la moyenne des pays riches de l'OCDE en valeur, et même 50 % au-dessus en volume.
    Les députés demandent à la Haute Autorité de santé de mieux prendre en compte l'« intérêt pour la collectivité » lors de la commercialisation d'un nouveau produit, et non seulement son « efficacité et ses effets indésirables ».
    L'Assemblée nationale demande également des contrôles plus stricts sur les prescriptions des médecins (logiciels d’aide à la prescription, formation continue sur les médicaments), et une maîtrise de la promotion par les laboratoires (limiter les visiteurs médicaux).

    Par Camille.
    Vaccin recommandé pour l'Euro 2008

    Article du journal « Le Quotidien du Médecin », Mercredi 7 mai 2008
    http://www.quotimed.com/journal/index.cfm?DrubIdx=5&DIssIdx=14546

    L'OMS recommande aux supporters qui viendront assister aux matches de l'Euro 2008 en Suisse et en Autriche, du 7 au 29 juin, de vérifier s'ils sont vaccinés contre la rougeole. Les deux pays sont en effet touchés par une épidémie. Partie de Suisse, où 2 250 patients étaient recensés à la mi-avril, elle s'est propagée en Autriche et des cas ont été signalés en Allemagne et aux États-Unis. «La rougeole n'est pas une maladie anodine», a rappelé la porte-parole de l'OMS. Un vaccin actif uniquement contre la rougeole va être disponible en Suisse, a annoncé Swissmedic, l'autorité helvétique pour les médicaments.

    Par Camille.
    Bachelot pousse la réforme des ARS à Dijon

    Article du journal « Le Quotidien du Médecin », Lundi 5 mai 2008
    http://www.quotimed.com/flashs/index.cfm?flashidx=11640

    Lundi, à Dijon, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a continué de plaider pour sa réforme des Agences Régionales de Santé. La mise en place des ARS est une des mesures phares du projet de loi sur l’organisation des soins prévue par le gouvernement pour l’automne.
    Lors de l’inauguration d’un équipement de radiothérapie le « Trilogy » au Centre de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc, la ministre a déclaré que la mise en place des ARS sera une « évolution historique » pour le monde de la santé et a confirmé son souhait de voir inclus dans « le statut encore à l’étude » des ARS « la gestion des risques » (c’est à dire la maîtrise des dépenses d'assurance-maladie, NDLR). Ce sujet divise encore les acteurs du système de santé.

    Par Marion.
    Conférence internationale à Paris sur la couverture maladie dans les pays pauvres

    Article du journal « Le Quotidien du Médecin », Mardi 6 mai 2008
    http://www.quotimed.com/flashs/index.cfm?fuseaction=viewflashinfo&flashidx=11647

    Afin de préparer sa prochaine présidence de l’Union Européenne, la France organise mercredi 7 mai, une conférence internationale de haut niveau, à l’initiative de Bernard Kouchner sur le thème : « Couverture du risque maladie dans les pays en développement : qui doit payer ? ».
    D’après le ministre des Affaires étrangères, le combat contre la pauvreté doit passer par une meilleure protection contre les maladies. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place dans ces pays des systèmes de santé efficaces et du personnel en nombre suffisant.
    La conférence doit réunir les 27 membres de l’UE, une quarantaine de ministres de la santé et des finances des pays en développement et les représentants des principales organisations internationales.
    Le consortium BIT-GTZ-OMS estime qu’actuellement environ 1.3 milliard de personnes n’a pas accès à des soins efficaces et que plus de 100 millions sont précipitées chaque année dans la pauvreté à cause du coût des soins.

    Par Marion.


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